Un voyage de 7 000 kilomètres, jalonné de montagnes et de frontières
Voyagez avec moi dans notre centre chirurgical à Beni
Je me rends à Beni, dans l’est de la RDC, plusieurs fois par an. Dans cette région dévastée, notre centre chirurgical fait autorité en matière de soins de santé de qualité. Pendant ma dernière mission, nous nous sommes de nouveau concentrés sur les opérations vitales. Un jeune garçon de 11 ans, Kakulekawa, m’a particulièrement marqué. Je partage son histoire et le récit d’un voyage où les difficultés se mêlent à l’espoir.

Vous vous reconnaissez dans cette photo et vous vous y opposez ? Dans ce cas, contactez-nous à l’adresse rmoreelsinfo@unichir.africa. Nous retirerons immédiatement la photo ou vous éliminerons discrètement.
Aller à Beni, en RDC, n’est jamais de tout repos
Ostende est toujours mon point de départ. De là, je me rends à l’aéroport de Zaventem, où je patiente en m’informant de ce qu’il se passe dans le monde. Après un long vol, qui passe entre autres au-dessus de l’Égypte et du Soudan, j’atterris à Kigali, au Rwanda. Kigali est un point d’entrée sûr et bien organisé, dans une région rarement paisible.

De Kigali à UNICHIR : l’aventure pure et dure
Bien que les 400 kilomètres qui séparent Kigali et Beni représentent une distance relativement réduite sur la carte, le trajet dure facilement neuf heures. Nous roulons sur des routes sans nom, bordées d’un nombre incalculable de postes de contrôle. Mon corps proteste, mais mon esprit reste vif.
Je vois défiler le paysage, qui change constamment. La nature somptueuse du parc des Virunga m’émeut à chaque fois. Les routes sont de plus en plus dégradées, les nids-de-poule de plus en plus profonds. Pourtant, je n’hésite jamais à refaire ce chemin.

Arrivée à Beni, en RDC : pas de temps à perdre
Lorsque j’arrive au centre chirurgical, nous ne perdons pas de temps en cérémonies. Mes collègues attendent, les interventions ont été préparées. Je les salue rapidement, j’enlève ma veste et c’est parti car nos patients attendent ! Les opérations réussies sauvent des vies.

À 11 ans, Kakulekawa a déjà trop souffert
Assis dans un fauteuil roulant installé contre un mur, Kakulekawa est calme et silencieux. Son père se tient à ses côtés, sa mère est restée travailler au champ avec leurs autres enfants. Le jeune garçon a eu l’appendice perforé après une opération ratée dans un autre hôpital. Nous avons su tout de suite qu’il devait être réopéré d’urgence.
Kakulekawa murmure qu’il veut de nouveau jouer au foot avec son jumeau. Nous allons exaucer son vœu.

Chaque opération repose sur votre généreux engagement
Chez UNICHIR, nous avons tous les moyens nécessaires : les équipements, les produits d’anesthésie et les connaissances. Nous dépendons toutefois de la générosité de personnes comme vous, qui acceptent de financer ces opérations vitales.
Avec seulement 58 euros, nous pouvons acheter tout le matériel indispensable pour mener à bien une opération qui sauvera une vie :
- champs opératoires
- seringues
- gants
- médicaments
- et bien plus encore