Un véhicule tout-terrain pour Beni
Une mission où tout roule : l’achat d'un véhicule tout-terrain
Trous, nids de poule, arbres renversés, chemins de terre… Circuler en voiture dans l’est de la RDC est un véritable parcours du combattant, encore plus durant la saison des pluies. Nous avons de toute urgence besoin d’un moyen de transport à la hauteur de ce défi. Le Dr Moreels vous explique pourquoi…
De Beni à Butembo pour nous approvisionner en médicaments
Plus je me rends en République démocratique du Congo, plus les différences entre ce beau pays et la Belgique me semblent frappantes.
Prenez le transport. Chez nous, il ne faut qu’une heure et demie pour parcourir les 140 kilomètres qui séparent Bruxelles d’Ostende. En RDC, une route asphaltée est un luxe. Résultat : il faut souvent une journée entière pour couvrir une telle distance.
Pour le moment, je peux heureusement compter sur le camion – et la sympathie – du brasseur local. Mais cette solution n’est pas tenable. Car depuis l’ouverture de notre centre de chirurgie et d’obstétrique, le nombre de patients augmente. Nous sommes donc plus occupés que jamais.
Nous devons par exemple nous rendre régulièrement à Butembo (à 57 km de Beni) pour nous approvisionner en médicaments.
Nous avons besoin d’une solution définitive.
Autrement dit, il nous faut de toute urgence un véhicule tout-terrain, car il présente de nombreux avantages :
- Une voiture dotée d’une transmission intégrale (4×4) est robuste et capable de rouler par tous les temps sur toutes les routes, quel que soit leur état.
- Ce véhicule est suffisamment grand pour transporter des patients et du matériel (des médicaments).
- Nous pouvons l’acheter en RDC, c’est-à-dire soutenir la population et l’économie locales.
Mais une voiture coûte cher, même en RDC ! Pas question de prendre une décision à la hâte. C’est pour moi une question de principe, car l’argent dont dispose UNICHIR vient de nos généreux sympathisants. D’où mon appel d’aujourd’hui.
Je participePhoto 1:
Voilà la N2. Il s’agit de la route principale qui rallie Beni à Butembo, où l’équipe d’UNICHIR doit régulièrement se rendre. Elle se compose principalement de chemins de terre, parsemés de trous et de nids de poule. Durant la saison des pluies, elle est souvent impraticable si vous n’avez qu’une voiture ordinaire.
Photo 2:
En visite chez un concessionnaire Toyota de Goma. Il a en stock un Land Cruiser doté de tout l’équipement nécessaire et en demande environ 45 700 euros.
Photo 3:
Quand il a de la place, nous pouvons accompagner le brasseur local. Mais cette situation n’est pas tenable.