Opération des pieds bots | L’histoire de Christian
Opération de pieds bots
Christian est né avec deux pieds bots. Seule une opération pouvait lui permettre de marcher normalement et de regoûter aux joies du jeu. Son papa s’est donc rendu à Beni pour demander l’aide d’UNICHIR.
À moto sur le chemin de la guérison
Un papa s’est présenté à notre centre chirurgical en compagnie de son fils, Christian, né avec deux pieds bots. Après avoir entendu parler d’UNICHIR, il avait entrepris un long voyage jusqu’à Beni, pour que son fils bénéficie enfin de l’opération qui allait le sauver.
Plus de maman
Il leur a fallu trois jours de voyage pour rejoindre notre centre en taxi-moto. Un trajet qui a coûté plusieurs mois de salaire au papa de Christian. L’histoire de ce petit garçon nous a profondément touchés. Sa mère a été enlevée et n’a jamais été retrouvée. La région du Nord-Kivu est réputée pour les dangers que les rebelles et les violences militaires font courir à la population. De nombreuses femmes sont victimes d’enlèvement et de viol.
Le papa de Christian s’occupe donc seul de son fils. À grande peine, il avait constitué de maigres économies : 200 dollars, qu’il gardait pour l’opération de son fils.
Des mains qui changent tout
Cela faisait quatre ans que Christian ne faisait que ramper. En Belgique, les pieds bots sont traités juste après la naissance. Mais en RDC, les parents n’ont souvent pas l’argent nécessaire ou n’ont pas accès à des soins spécialisés. Heureusement, il n’était pas trop tard pour venir en aide à Christian. Le Dr Jan Noyez, un chirurgien orthopédiste retraité et un bénévole d’UNICHIR, a fait le déplacement jusqu’à Beni pour opérer Chirstian et d’autres patients.
Plus un centime pour des chaussures orthopédiques
Après une opération réussie, Christian a dû garder les pieds dans le plâtre et porter des chaussures adaptées, une dépense supplémentaire que son papa ne pouvait plus payer. Mon ami Jef De Clercq, un infirmier bénévole, leur a donc offert ces chaussures. Cinq semaines plus tard, Christian et son papa sont revenus pour une visite de contrôle. Les plaies de Christian avaient cicatrisé et il a pu commencer à faire des exercices pour apprendre à marcher.
Christian n’est pas le seul dans son cas
L’histoire de Christian n’en est qu’une parmi tant d’autres. Les nombreux patients qui affluent dans notre centre le prouvent clairement. Seul le soutien sans faille de nos sympathisants permet à ce beau projet de se poursuivre à Beni. Saviez-vous qu’avec 58 euros seulement, vous nous offrez tout le matériel médical dont nous avons besoin pour une opération vitale ? Et qu’après réduction d’impôt, ce geste vous revient à 32 seulement ? J’espère de tout cœur que vous continuerez à vous mobiliser à mes côtés pour offrir un avenir en pleine santé aux enfants comme Christian.
Dr Réginald Moreels
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